J'ai rêvé de dunes, de vagues sans fin,
De sable et de vent, de chair et de sang.
Eclairées de lune, aux frissons des nuits
Elles dénudent leurs lignes
Comme des vierges molles
On ressent comme un signe
Vaste comme un abîme ...
Leurs ventres dessinent des hymnes anciens,
Des cités disparues et des amours perdues.
Je me fonds dans le spleen de ces choses qu'on sent,
De tout ce qui se devine en dedans.
Même si j'en deviens fou,
J'irai jusqu'au bout.
J'irai dans les dunes.
J'irai dans les dunes.
D'innombrables nymphes m'ouvrent leurs bras
Moi qui me sens si seul quelquefois.
Et leur sourire danse au plus profond de moi,
Comme une autre naissance autrefois …
J'irai dans les dunes.
J'irai dans les dunes.