BERGÈRE
Il pleut, il pleut bergère
Je t’aperçois
L’espace d’un éclair
J’entends ta voix
Bergère je t’enlève
Toi tes vingt berges
Monte dans mon auto
Allons chercher refuge
Et fuyons le déluge
Chez moi il fait plus chaud
A cent quarante à l’heure
Elle m’a suivi
Cueillir la petite fleur
Dans un grand lit
Effeuiller au plus vite
La marguerite
Cueillir du bout des doigts
Piqué par Cupidon
D’une flèche en plein front
Pour la première fois
L’amour nous a lassés
Le jazz s’est mis
Bientôt à se mélanger au whisky
L’amour a repris ses droits
Deux, trois, quatre ou cinq fois
La fête battait son plein
L’horloge piquait son cent mètres
Tu me tournais a tête
Et c’était le matin
Les siècles sont passés
Dans ma maison
Berger n’a plus quitté
Ses blancs moutons
Mais moi je veux rendre hommage
Au bon dieu des orages
Qui fait tomber la pluie
Ah ! Qu’il m’entende là haut
Je lui tire mon chapeau
Et je le remercie
Mais moi je veux rendre hommage
Au bon dieu des orages
Qui fait tomber la pluie
Ah ! Qu’il m’entende là haut
Je lui tire mon chapeau
Et je le remercie