Nous ne prendrons plus les mêmes chemins
Ton corps serré contre le mien
Deux larmes sur un champ de bataille
Tes bras m'entourent, je ne sens rien...
Tourne, tourne, le temps lasse
Des heures, des nuits vêtues de glace
On pense à fuir mais il n'est plus temps
Tourne, tourne, je m'efface
On se meut comme une ombre
On est plus tendres
On est plus forts on est plus rien
Qu'en dis-tu, toi, qui dors à l'aube
De ton premier jour
Est-ce vrai, est-ce faux, est-ce d'avoir trop rêvé...
D'insouciance...
Nous ne prendrons plus les mêmes chemins
Ton coeur serré contre le mien
Deux âmes sur un champ de bataille
Tes doigts me touchent, je ne sens rien
Attendre encore quelques minutes
Ou quelques heures que cela cesse
La tête lourde, le corps s'endort en vain
Et deviner ces yeux qui bougent
Comme un pantin, une maîtresse
Une main sur une main qui ne veut plus rien dire
Qu'en dis-tu, toi qui dors à l'aube
De ton premier jour
Est-ce la pluie ou les larmes qui rougissent
Nos yeux... d'insouciance...
Nous ne prendrons plus les mêmes chemins
Mon coeur serré contre ton sein
Deux âmes, deux larmes, d'autres chemins
Tes mains me calment, je n'sens plus rien
Tournent, tournent, les menaces
Ce cri qui monte comme un grâce
Mes yeux te voient mais tu es déjà loin
Des pensées comme des enclumes
Plus lourdes que l'attente, on regarde le vide
De peur de tomber...
Qu'en dis-tu, toi qui dors à l'aube
De ton premier jour
Est-ce moi, est-ce toi, est-ce d'avoir trop rêvé
(l'amour)
Autour de toi il y a nous, autour de moi il n'y a rien
Je suis là comme un enfant qui rêverait
D'avoir cinq ans... d'insouciance...
(Laissez venir l'oiseau de paradis
Qu'il se glisse
Laisse entrer l'oiseau de paradis
Donne-lui l'asile
Et laisse-le crier
Et laisse-le grandir
Pour ne pas l'effrayer
Laisse-le dormir
Laisse-le crier
Qu'il se glisse
Laisse, laisse...)