Forêt immense, la lumière y danse,
Le frêle éclat, la nuit et le silence,
Et regarde en haut, la Lune est là,
Et regarde en bas, la Lune et l'Aura…
La belle dame, le visage et la main,
Et frissonent l'antre, le ventre et le sein…
Je l'entends, elle rit, elle murmure,
Je la vois et trace une écriture :
"Je regarde la Lune, je la vois en la fronde,
Se promène et me conduit à l'autre monde,
Le sourire et l'esquisse, la pénombre claire,
La faible lumière, le silence sévère…"
La belle dame, allongée dans les champs,
Et panse la terre, et sème, et vacille…
La belle dame, le sommeil au vent,
Et regarde la terre, elle-même y brille…
Clairière immense, la lumière y danse,
L'éclat fort, le jour et le silence,
Et regarde à l'orient, le Soleil s'y réveille,
Et regarde à l'arrière, le Soleil y sommeille…
La belle dame, le visage et la main,
Et frissonent l'antre, le ventre et le sein…
Je l'entends, elle rit, elle murmure,
Je la vois et trace une écriture :
"Je devine le Soleil, l'éclat bien aimé,
Et bâtir, je le sais, les prémices en beauté,
La source, la naissance, la sève et la vertu,
La pleine lumière, la mesure révolue…"
La belle dame, allongée dans les champs,
Et panse la terre, et sème, et vacille…
La belle dame, l'éveil au vent,
Et regarde la terre, elle-même y brille…