Le croque-mitaine, les loups-garous
Ces traîne-misère de l'insomnie
Quand c'est l'enfance qui vit en nous
En rêve qui nous réveille la nuit
Ça passe, on serre les dents, ça passe
Les regards, les sourires, le jour
La magie, l'imprudence, l'envie
En apprenti on fait le tour
Des bras qui tombent des interdits
Ça passe, on ferme les yeux, ça passe
Tu vois bien que t'es pas tout seul
On pourrait même tous s'embrasser,
A s'enrouler dans des linceuls
On finit bien par l'ressembler...
On serre les dents, ça passe
On ferme les yeux, ça passe...
La survie, l'impudence, l'envie
Les bras au ciel, le corps grandit
Les études, les mots, le sérieux
On apprend à devenir vieux
Ça passe, on serre les dents, ça passe
L'Eté, le Soleil, les amis
Les regards, les sourires, le jour
La maladie du coeur tari
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour...
Ça passe, on ferme les yeux, ça passe
Tu vois bien que t'es pas tout seul
On pourrait même tous s'embrasser,
A s'enrouler dans des linceuls
On finit bien par s'ressembler...
On serre les dents, ça passe
On ferme les yeux, ça passe...
La froideur, l'argent, les soucis
La colère, et l'on s'ronge les sangs,
On tourne en rond
Et file la vie, on laisse s'éloigner les printemps
Ça passe...
Ça passe...
Lent, la pluie, les larmes
Les remords, reston-en là
Le ciel, un espoir, un sourire,
Restons-en là...
Ça passe....
Ça passe...
Tu vois bien que t'es pas tout seul
On pourrait même tous s'embrasser,
A s'enrouler dans des linceuls
On finit bien par s'ressembler...
On ferme les yeux, ça passe
On serre les dents, ça lasse
On ferme les yeux, ça lasse
On serrre les dents, tout passe...