Les ragots que l'on s'rengaine à n'en plus savoir que dire
Les imbroglios mortels entre le père et le fils
La cocarde que l'on s'claironne à n'en plus avoir de pire
La pouliche invertébrée qui sait nous flatter l'iris
C'est l'histoire d'un croissant gris
Qui n'éclaire pas mon ciel
C'est l'histoire du trop-passé
Qui se perd en ressouvenance
C'est pourquoi j'vous jette un verre
Ou voire pire une dernière danse
Qu'on s'la fasse notre histoire
Entre la rue et le ciel
Allumez, allumez, allumez les réverbères
Allumez, allumez, que se consument les heures
Allumez, allumez, allumez les réverbères
Allumez, allumez, que se consument les heures
Les peintres dominicains qui cravachent dans la boue
Qui nous oeuvrent leur pipi à leurs heures trop perdues
Les infames charolaises qui cuisent à feu et à sang
Leurs soeurettes des basses-cours pour de grassouillet messieurs
C'est l'histoire d'un croissant gris
Qui n'éclaire pas mon ciel
C'est l'histoire du trop-passé
Qui se perd en ressouvenance
C'est pourquoi j'vous jette un gant
Je déterre la hache de guerre
Qu'on s'la fasse notre histoire
Entre la rue et le ciel
Allumez, allumez…
Les gens de trop bon conseil n'ont pas su me faire asseoir
Ceux qui me toisent de travers parc'que je n'existe pas
D'où je viens ? Qui suis-je nu ? Que fais-je seul dans le noir ?
Qu'ai-je vécu dans ma vie qui fasse bien vibrer les coeurs
C'est l'histoire d'un croissant gris…
Allumez, allumez…