Mes paroles légères
Tes jupes retroussées
Font peser la misère
Sur nos cœurs esseulés
Quand j’écoute tes prières
Je te sens dépravée
Et cherchant la lumière
Sur des terres brûlées
Nos corps ont de la pierre
La texture glacée
L’harmonie éphémère
Quand la poudre vient parler
De ton corps qui se cabre
Je garde la beauté
Et j’attends que le sabre
Vienne me décapiter