Le vent souffle dans les arbres
Le ciel est lourd et reste de marbre
Rien n’a changé l’ambiance de la rue
Est inchangée mais je n’existe plus
Des gens sont sourds et d’autres s’étalent
Dans des torchons de plus en plus sales
Le vent mauvais s’engouffre dans la rue
Avec la loi mais je n’existe plus
Je n’existe plus…
Je me souviens d’une liberté
Et d’un coin d’herbe un soir d’été
Si peu de choses je n’ai rien retenu
C’est sans regrets que je n’existe plus
Ne rien laisser disparaître dans l’air
J’en ai rêvé toute une nuit entière
C’est au matin que j’ai disparu
Le cœur léger je n’existe plus
Je n’existe plus…