Les ailes enlisées jusqu'à l'os
Nous avons piétiné, sali l'aube
Limogés nos troupes d'albatros
Trahi et déçu par tant de mots
Descendu des ravines
Des méandres de laxisme
Plus près du socle que de la stèle
Je fuis les ascenseurs
Aspire à la trêve
À la coriandre, à l'origan
À tes poils de senteur
Un voile de lenteur
Remplis ta hutte, l'hiver sera rude
Bâche les stères pour les pluies de vers
Oh ! Ami sous les fleurs
Je ne vois rien ici d'immortel
La neige meurt sous l'ardeur
De nos pas qui se perdent
J'aspire à ta grâce
A ton âtre
Remplis ta hutte, l'hiver sera rude
Bâche les stères pour les pluies de vers.