J’ai passé le Cap Horn pour te dire
Les sillons que tu laisses quand tu prends ta machine
Ce n’est vraiment pas celle qui explore le temps
Mais celle qui pousse l’homme à rentrer en dedans
De lui-même pour mieux qu’il s’écorche
Petite vie blessée par de grandes anicroches
Les balles traquent jusqu’au sang
Et ta machine à faire des morts frappe toujours à temps
J’aimerais venir dans ton tank
Mes deux sacs de lumière à bout de bras
Dans ton tank
Et de la noirceur je t’en dispense
Dans ton tank
Un peu de soleil, tu vois
Apporté dans ton tank
Un peu de soleil pour toi
J’ai passé le Cap Misère pour tenir
Quand l’homme en noir avait tout bien rangé dans sa valise
Les cartes polycopiées du tiers de la planète
Dans son sillon, une armée de squelettes en déroute
C’est les liens que l’on tresse
Toi l’éperdument seul, entends la foule qui se dresse
Je parle parle par carte codée, ta peur est trop électrisée
Dans ta bank
Mes deux sacs de lumière à bout de bras
Dans ta bank
Et de la noirceur je t’en dispense
Dans ta bank
Un peu de soleil, tu vois
Apporté dans ta bank
Un peu de soleil pour toi
J’ai passé le Cap Horn dans tes bras
Quand tu sers, c’est plus fort que la tempête en bas
J’en ai des tonnes et des tas et des tonnes de comprimés
Echantillons sucrés pour nous téléporter
A l’extérieur de ta forteresse
Y’aura plus qu’à vider les cachots des restes de squelettes
Dans ton tank c’est le cœur qui bas
Et ta machine à faire des morts ne refrappera pas…