On a des vies qui se ressemblent
Pour accorder nos pas de danse
Quand tu me portes en bandoulières
Nos rangées d’encyclopédies
Pour tout classer bien à l’abri
Plein de tiroirs
Un amant se cacherait-il dans le placard ?
J’ai le pouls qui s’accélère
Dès que tu t’approches de ma bouche
Faut que je reprenne de l’air
Tout juste avant que tu me touches
On a nos cris de guerre apaches
Et les coins d’ombre où l’on se cache
Y’a nos chariots qu’on met en cercle
Le cœur en cornemuse
Des châteaux forts de solitude
La presqu’île coupée du monde
Bientôt c’est la disgrâce
Tu t’ébrèches et moi je me casse
Mais le manque a raison de tout
Allez lance le métronome
Je vais te montrer ce que c’est qu’un homme
Mes biceps, mon révolver et mes silences
Alors tu prends l’aspirateur
Tu n’arroses plus que tes fleurs
Et moi je fume des cigarettes
Pour remplir le vide de ma tête