Et c’est toujours pareil
Les pieds, les jambes à la traîne
Des hectolitres de peine
Et les quarante kilos de chaînes
Ma lampe électrique, mon cerveau qui palpite
Mon rêve à serrures
Et c’est toujours pareil
La peur nouvelle et la peur ancienne
Du mors jusqu’aux rênes
Y’a des jours sept fois par semaine
Des traînées de nuits blanches
Des tours de Pise qui penchent
Notre vieille terre, toujours, sous nos chaussures
Le 22 septembre
A 18h et quart
T’avais ta robe blanche
Et moi ma tenue d’idées noires