Toi, mon homme
Tu es resté ventre à terre depuis trop longtemps
A bomber ton grand torse
Et à vouloir devenir plus fort que la mort et le temps
Toi, ma femme
Ton ventre immense a la trace des naissances d’avant
Des enfants de demain
Qui peupleront les continents
Qu’est-ce qui nous pousse
Qu’est-ce qui nous brûle
Qu’est-ce qui nous bouscule
L’âme et la vie
Qu’est-ce qui nous fait prendre le temps
Le temps d’avoir envie
Toi, mon homme
Pourquoi tu vas chercher la guerre si loin
J’ai pas besoin du glas qui sonne
Et y’a qu’en toi que je crois
Toi, ma femme
T’as l’humeur changeante des océans
La froideur du blanc marbre
Et le feu incandescent
Qu’est-ce qui nous pousse
Qu’est-ce qui nous brûle
Qu’est-ce qui nous bouscule
L’âme et la vie
Qu’est-ce qui nous fait prendre le temps
Le temps d’avoir envie
Qu’est-ce qui nous remplit
Qu’est-ce qui nous plonge
Qu’est-ce qui nous coupe, nous entaille en dents de scie
Qu’est-ce qui nous électrise tant
Mon ange, mon radiateur de nuit
Toi, mon homme
Je garde sous mon aile ton cœur d’enfant
Sans jamais se quitter des yeux
On a traversé le temps
Toi, ma femme
Je prends de ton courage pour garder de l’élan
Dans le souffle et l’orage
On traversera le temps
Dans le souffle et l’orage
On traversera le temps
Qu’est-ce qui nous pousse
Qu’est-ce qui nous brûle
Qu’est-ce qui nous bouscule
L’âme et la vie
Qu’est-ce qui nous fait prendre le temps
Le temps d’avoir envie
Qu’est-ce qui nous remplit
Qu’est-ce qui nous plonge
Qu’est-ce qui nous coupe, nous entaille en dents de scie
Qu’est-ce qui nous électrise tant
Mon ange, mon radiateur de nuit