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Paroles officielles de la chanson «Realite» : Empati

Compositeurs : Jean Sully Ledermann
Chanteurs : Empati
Auteurs : Olivier Geai
Éditeurs : Lalouline Editions
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Realite"

Je ne cherche pas à être comme tout le monde, simplement être franc et rester moi, ça pète moins c’est délicat.
Il parait que la vie c’est comme ça, tu donne un doigt on te coupe le bras.
Souvent pris pour quelqu’un de pédant, c’est embêtant, mais pas contraignant, juste une protection, et ça j’y fais attention.
L’ignorance est comme une période de latence ou le gamin que j’étais à fait son chemin.
Fragile comme de l’argile, j’ai fais le choix de mettre de coté tout ceux qui m’ont mal jugé.
J’en ai fréquenté qui faisait les beaux à la Ronaldino, en ai fréquenté qui ce voyaient comme Riberi, mais qui n’étaient même pas fini !
J’ai du mentir pour m’en sortir, mais déjà ça, je trouve ça franc de le dire.
Rien n’a été facile, beaucoup de choses n’on tenu qu’à un fil, mais j’ai toujours eu l’espoir de croire malgré le foutoir, toujours eu cette putain d’envie de la vie.
Quand je regarde dans le monde ce qui se trame, je suis bien content d’être sur ma rame, les lâches ont soif de pouvoir, s’offrir une dictature en y mettant les gens à l’abattoir, il faut le voir pour le croire.
Tout ces vendus, ces parvenus, assoiffés d’argent pour multiplier leur revenus, on laisserait des gens crever au Tibet, tant que les dollars continuerai à s’entasser par paquets.
C’est lamentable, inéquitable, aucuns sentiments pour nos dirigeants tant que ça leur est profitable.
Ce modèle de société laisse de coté, tout ceux qui n’on rien pour bouffer ou ce financer.
Faut il Hiroshima pour te faire comprendre que la mort ne ce caresse pas ?
Que ka vie devrait être si précieuse, qu’on arrêteraient de la toucher, à coups de bombes odieuses...
J’ai pas mal tourné dans ma vie, un de ces voyage m’a conduit en Haïti, sais tu que là-bas le revenu quotidien est de un euro par jour, que l’espérance de vie n’excède pas les 40 ans ?
Comprend tu que malgré leur pauvreté, ces habitants ont tout compris de la dignité ?
Je me rappelle six mois plus tard à mon retour, j’ai repensé à tout cela à leur bravoure, tout mes soucis mes interdits, paraissaient alors futiles dans mon esprit.
Petit Mackins et Pierre, croyez moi dans mon cœur vous êtes mes frères, de tout là-haut, je sais que vous m’observez, qu’à votre tour vous me protégez.
Dans mon cœur dans ma mémoire, aussi présent que si vous étiez encore vivant, pourtant partis, je sais que vous n’avez pas eu besoin de ramer autant pour trouver le chemin du paradis.
Confortablement revenu sur mes terres, je me rend compte que vous avez changé mon cœur de pierre, que ce dernier tape avec un nouveau souffle, qui ne change plus malgré les différentes saisons, et me permet de ressentir à foison, toute ces putains d’émotions.
Mon combat d’aujourd’hui est d’arrêter de croire avant de savoir, mais bien essayer de savoir avant de croire.
Petit frère souvient toi que la réalité n’est pas un show télévisé, que toi même tu dois faire tes choix sans te faire cueillir comme un appât.
Pour qu’il n’y ait pas de malentendu, n’oubli pas de proscrire tout les sous-entendus.