Georges a une copine, qui quand elle pine,
Hurle à la morale qu'elle est divine,
La jolie pine de Georges qui se dandine,
À poil sur son lit Georges trime et se demande :
Quand est-ce qu'on dîne ?
Georges a une vitrine, sur les Champs-Élysées de la frime,
Invite ses cousines et les présente à sa team,
De ses potes célibataires, quand ils ne sont pas à la gym,
Quand à peine sortis de l'usine, il les embarque Georges.
Et Georges s'imagine,
Qu'il sera heureux tout le temps,
Alors qu'il est mort en naissant,
Et il n'est jamais dans les temps.
Jamais car rien ne lui court dans l'échine,
Rien ne lui court dans l'échine.
Georges joue aussi aux jeux, avec ses copains sur TF1.
Il s'imagine le champignon, sous sa main peut-être le million,
Mais s'il ne gagne pas, il déprime, alors il tape sur Amandine,
Sa chienne de chienne naine ; alors elle couine.
Elle est si câline d'habitude ;
Elle aime lécher les restes des repas de son maître,
Et le minou de sa maîtresse ; qui s'ennuie ferme la journée,
Attend son Georges et son goûter, le ventre gros, les seins gonflés,
Elle est sage la copine ; devant la télé.
Et Georges s'imagine,
Qu'il sera heureux tout le temps,
Alors qu'il est mort en naissant,
Et il n'est jamais dans les temps.
Jamais car rien ne lui court dans l'échine,
Rien ne lui court dans l'échine.