J’ai beau chanter mes plus belles colombes
Ça ne fait pas la paix dans le monde
Ainsi va la vie…
Quelle serait ma force de guerre au front
Moi qui n’ai qu’une armée de chansons ?
Ainsi va la vie…
On ne soigne pas les cicatrices avec les mots
On ne signe pas les armistices avec les notes
J’aurais rêvé pouvoir déplacer les montagnes
Décrocher la lune
J’aurais aimé briser les murs qui nous condamnent
Au cri de ma plume
J’aurais voulu faire que la vie ne fasse plus mal
À chaque fois qu’elle tue
J’aurais souhaité que jamais l’amour ne s’en aille
Mais je n’suis qu’une femme, qu’une femme, qu’une femme
À quoi bon la liberté aux lèvres
Puisqu’on ne s’évade que par le rêve ?
Ainsi va la vie…
À quoi bon remuer ciel et terre
Pour à la fin mordre la poussière ?
Ainsi va la vie…
Qui saura me prouver que l’espoir n’est pas une fable ?
Que le désert n’est pas le plus grand marchand de sable ?
J’aurais rêvé pouvoir déplacer les montagnes
Décrocher la lune
J’aurais aimé briser les murs qui nous condamnent
Au cri de ma plume
J’aurais voulu faire que la vie ne fasse plus mal
À chaque fois qu’elle tue
J’aurais souhaité que jamais l’amour ne s’en aille
Mais je n’suis qu’une femme, qu’une femme, qu’une femme
Et j’ai tellement crié que j’en ai perdu la voix
J’ai tellement prié que j’en ai perdu la foi