Je t’aime dans le porphyre
Tout au fond de l’océan
Je t’aime aussi dans le rire
De la nacre au bois dormant
L’hippocampe et la licorne
Se battent pour la couronne
Leur crinière fière s’orne
De perles et d’anémones
L’arabesque du décor
Grave avec la soie et l’or
Les petites métaphores
Se plongeant dans l’eau qui dort
Des billes d’acier très fines
Entourent les cous graciles
Des madones clandestines
Dormant sur l’onde fragile
Je t’aime dans le porphyre
Tout au fond de l’océan
Je t’aime aussi dans le rire
De la nacre au bois dormant
Les lys de mer se dérobent
Au caresses des dauphines
Et les poissons volants gobent
Des fulls de bulles marines
Salvador et ses moustaches
Examinent l’entrelac
Des feux d’artifice vaches
Et des crachats des Incas
Les fourreaux de mandarines
Dans la nacelle de tungstène
Voguent sur les vagues fines
Vers le trésor de la reine
Je t’aime dans le porphyre
Tout au fond de l’océan
Je t’aime aussi dans le rire
De la nacre au bois dormant
Le rubis d’or et l’opale
Flambent aux plis du satin
La splendeur des nuits d’étoiles
Est dans le cœur de chacun
Divinité transparente
Aux petits seins assoiffés
Proche du sang tu serpentes
Arbre de vie interné