Y’a la vie, ses bons côtés, moi j’suis sur l’autre berge boy, j’suis en écoute à la Fnac et chez les R.G. / Danger parc’que j’l’ai fait en indé, j’m’en bats la race de rentrer aux Bains, négro j’suis blindé / ODD dès le début, mes conflits parentals dans le cartable, c’est l’E.P.O/ qu’on donne aux bébés / Et dans le cartel on peut mourir wanted, criblés de balles mais crédibles pour que tu t’rappelles / Ma clique, pour elle que j’m’applique, et si j’hésite c’est qu’une boulette bloque l’automatique / J’ai bu la Seine et tous ses cadavres / Petit t’as les nouvelles Air Max fais pas d’garot avec les lacets / Pour eux,
Si t’es Black, d’une cité ou d’une baraque, t’iras pas loin, c’est vends du crack ou tire à trois points, j’ai vu l’passé kidnapper l’avenir, le présent sucer des bites et tous mes négros sur un navire.
Ah ouais ! Tu parles comme ça ?! Alors avec une entaille dans les entrailles ahrtaï, tu pars comme ça / On l’a fait tout seul, du sous-sol au toit sans boussole, de la caresse au doigt dans l’boul, ça vient de Boulogne, tu vois la fougue dans nos yeux s’lit, nourris aux pes-stu, illicites jusqu’au pe-sli, du biz, autant d’morale qu’Adebisi, les vrais savent j’ai que mes tripes, mon hip hop et quelques principes / Tu piges, ça fait 8 piges, et les mythos pèsent crèvent aussitôt, j’remplis les lyricals hôpitaux / Quoi ?! J’ai de la peine quand j’té-ma ce siècle où les rafales de bastos réchauffent le climat / Tu vois, c’est l’son des you-vois, timal, aujourd’hui j’suis àl, hier j’suis mort d’41 balles / Trop coloré commme un faux scal-pa / Génération Mad Max née dans le magma.
Ici on déjeune, avec du shit, on meurt jeune, mauvais œil, mauvaises ondes planent dans ma zone / J’ai cru réussir, on m’a dit qu’mon sous-marin v’nait d’Russie, qu’ici y’avait du R and B d’rue / J’ai b’soin d’un casse-dalle, un clitoris, un pare-balle, trop d’pédés dans l’rap parlent mal, Khro, check mon numéro 9.2 / J’fais mal à part ça rien d’neuf que dalle / On marque toujours des buts, shoot en lucarne, loupe si j’te pardonne, écris les jours d’pleine lune / Ma tribu s’couche à l’heure où tu taffes, on est tous sur l’terrain d’1, vite arrache ton cul des tribunes 2, vas-y roule un gramme de beu, tu connais ma ville j’ai vu ta plaque au bois d’Boulogne / Bonhomme, on peut pas s’replier deux trucs faux chez nous les puces SFR et les billets / Envoie les MCs six pieds sous terre / Quand les lumières s’éteignent, c’est du Wu-Tang / M’ont sous-estimé, temps d’sortir le méchant team, music et crime pour les centimes / J’crée l’émeute mon feutre imbibé d’sang, pédé, j’te descends du rouge à lèvres sur la beut / Et c’est bandant d’être indépendant.