Je sais que ton père était fan
D’un certain Robert Zimmermann
D’où ce prénom de gentleman
Dylan
Ne sera plus écrit demain
Que sur le marbre du chagrin
Dans un cimetière parisien
Pas loin
Sera évoqué dans les larmes
Dans la douleur qui accompagne
Les souvenirs en filigrane
Des tiens
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Bien sûr tu te croyais adulte
Et bien sûr tu vouais un culte
À la révolte et au tumulte
Des rues
Mais je sais, comme tes parents
Que même si tu te croyais grand
Tu n’étais qu’un petit enfant
Perdu
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Sur une route de campagne
Au sortir d’une boîte infâme
La mort t’attendait au platane
De face
Toi, tes copains et ta compagne
N’aviez pas bu que des tisanes
Et pas fumé que des Gitanes
Hélas
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Seize ans, dix-sept ans, peu importe
Lorsque la faucheuse t’emporte
Pour t’ouvrir la Sublime Porte
En grand
Pour ta famille et pour tes potes
Nulle chanson ne réconforte
Les âmes devenues feuilles mortes
Au vent
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Dylan, Dylan
Little boy, little man
Dylan
Little boy, little man
Je sais que ton père était fan
D’un certain Robert Zimmermann
D’où ce prénom de gentleman
Dylan
Dylan