Sans rivalité elle me donnait la main
Et l’on s’aventurait sous les chênes et les pins
N’imaginant jamais ni le mal ni le bien
Nous goûtions à tout sans penser à demain
Nous rêvions toutes deux dévalant les chemins
Que nous allions trouver les secrets des Indiens
Piétinant dans l’herbe la rosée du matin
Sans penser à nos vies au futur incertain
Petite sœur, joli cœur
Passe le temps, passent les heures
Je t’ai toujours en moi comme une fleur
Je t’ai toujours en moi, petite sœur
Petite sœur, joli cœur
Passent les jours, passent les heures
Je t’ai toujours en moi comme une fleur
Je t’ai toujours en moi, petite sœur
Ainsi s’est écoulée notre si belle enfance
Et nous n’étions guidées que par l’insouciance
Dans ce hameau perdu, ce petit coin de France
Nous vivions dans l’amour et dans l’innocence
Nous étions attachées par un sixième sens
Cette fraternité, cette reconnaissance
Nous étions réunies par cette ressemblance
Nous partagions les rires mais aussi les souffrances
Petite sœur, joli cœur
Passe le temps, passent les heures
Je t’ai toujours en moi comme une fleur
Je t’ai toujours en moi, petite sœur
Nos plaisirs n’étaient faits que de tout petits riens
Mon cœur en tremble encore aujourd’hui quand j’y pense
Petite sœur, joli cœur
Passe le temps, passent les heures
Je t’ai toujours en moi comme une fleur
Je t’ai toujours en moi, petite sœur
Petite sœur, joli cœur
Passent les jours, passent les heures
Je t’ai toujours en moi comme une fleur
Je t’ai toujours en moi, petite sœur