C'était un soir habituel
Un raccourcis, une ruelle
Mon dieu que le destin est cruel
Ta méfiance était pourtant haute
Une ombre s'approche et tu sursautes
Vous étiez deux et personne d'autre
Tu n'es pas seule
Il n'y a personne au courant
Tu trouves cela dépravant, avilissant
Tu es hantée par cet homme qui t'a abîmée
Comment faire pour oublier
Cet acte qui t'a humiliée
Tu n'es pas une rescapée, déshonorée
C'est l'intimité de ton âme qu'on a forcé
Tes pensées défilent à toute allure
Perdue, tu pleures et tu injures
Comme pour effacer cette salissure
La haine coule dans ta sève
Désemparée, tu te relèves
Désormais, tu voudrais qu'il crève
Tu n'es pas seule
Il n'y a personne au courant
Tu trouves cela dépravant, avilissant
Tu es hantée par cet homme qui t'a abîmée
Comment faire pour oublier
Cet acte qui t'a humiliée
Tu n'es pas une rescapée, déshonorée
C'est l'intimité de ton âme qu'on a forcé
Tu ne te regarde plus dans la glace
Déprimée, tu ne fais plus face
Aux agressions qui te lassent
Tu cherche quelqu'un pour t'aider
Mais tu ne veux pas en parler
Tu te sens abandonné, désabusée
Tu n'es pas seule
Il n'y a personne au courant
Tu trouves cela dépravant, avilissant
Tu es hantée par cet homme qui t'a abîmée
Comment faire pour oublier
Cet acte qui t'a humiliée
Tu n'es pas une rescapée, déshonorée
C'est l'intimité de ton âme qu'on a forcé