Nous sommes les esclaves de nos vies confisquées
Les écrans, les médias, nos maître-à-penser
Dans nos esprits malades, l'inconscient apprivoisé
On nous apprend à croire avant même de penser
Pour un monde idéal, pour quelques minorités
Loi martiale et consentement fabriqué
Pour inhiber la révolte, et vivre anesthésié
Quand le meilleur des mondes devient réalité
Il faut brûler nos élites
Dans les urnes nos espoirs se sont consumés
Nous sommes la proie, sur l’hôtel, sacrifiés
Bruit de fond qui ordonne comment consommer
Quelques billets, quelques liasses, pour aller s'éclater
Liberté en surface, mais l'esprit est menotté
Pensée légale, dictature érigée
Conditionner la masse, faire du mensonge une réalité
Au profit des énarques, de leur avidité