Je pars de rien, je parle de tout et rien
Passager comme mes doutes et tous mes biens
Je ne fais qu’arriver en toute humilité
Y’a que dans l’œil du cyclone que j’me vois militer
Entre bonnes actions et mauvais penchants, franchement même dans le chant je me livre à peine
Étrangement
Courses aux richesses, mental de fer oxydé
D’humeur massacrante nos cœurs sont génocidés
J’délivre pensées, larmes et sourires insensés
La vie est toujours plus courte que ce que l’on pensait
Je signe un début, je saignerai sur la fin
C’est clair je chante à la lumière de mon teint
A bout de nerfs, devenu rageur dans la largeur
Mon doigt sur la gâchette sera le majeur
J’ai pris froid, j’ai attrapé le blues
J’éternue du plomb vu qu’on ne s’aime que par bluetooth
Hier soir je versais des larmes de rage, des perles de pluie, des morceaux d’orage
J’en veux au monde, je suis mon propre otage
Sans un regard on peut marcher à côté de ton malheur
On n’achète pas le respect à un homme de valeur
Je crois au pouvoir de la foi, pas à la foi du pouvoir
Leur révolution tapinera sur le boulevard
Chez moi les fauves se lèvent, se couchent en rugissant
A voir des bains de sang, le soleil se couche en rougissant
Cul sec j’ai ravalé mes pleurs
L’écriture ébène j’ai blanchi mes nuits de noirceur
Pendant que leur ciel s’étoile de missiles
Enfant du monde, j’suis métisse comme un gazaoui tutsi
Une vie d’artiste (pfff) j’dois faire plus sans roro sur le plexus
Pouf de luxe ou d’Lexus
Je ramène la force, non quelques fleurs
Il faut vivre, la faucheuse revient dans quelques heures
Du haut de ma rage, mes larmes descendent
Mon style est froid comme un soleil de décembre
Hier soir je versais des larmes de rage, des perles de pluie, des morceaux d’orage
J’en veux au monde, je suis mon propre otage
J’bois pas leurs paroles, je cuve ma colère Ceux qui pardonnent sont au-dessus de l’astre solaire
Le temps nous meurtrit, y’a plus de cibles isolées
Si la Terre est vaste, sûr que mes fautes m’ont camisolées
Se sentir vide avec ou sans le ventre vide
J’devine combien le vivent mal à la lumière des villes
Du feu sur les continents et dans ce préambule
La tête sous l’eau mais pas de champagne dans ma bulle
Le bonheur dans le pré, la violence dans le ghetto
Homme de fer, j’affole les détecteurs de métaux
Décor de Lampedusa, l’Homme est en naufrage
Qui ne verse pas de larmes de rage ?
Hier soir je versais des larmes de rage, des perles de pluie, des morceaux d’orage
J’en veux au monde, je suis mon propre otage
Hier soir je versais des larmes de rage, des perles de pluie, des morceaux d’orage
J’en veux au monde, je suis mon propre otage
Le générique de fin signe une nouvelle page