C'est bien ici-bas
Que j'ai voulu la guerre
Je rentre chez moi tu n'es pas là
Que suis-je sans toi?
C'est bien ici-bas
Que j'ai voulu la liesse
Drôle de vie qui fait, pauvre de moi
Un pantin de bois
C'est comme un long chapelet qui porte ton nom
Que j'égrène en vain je compte mes prières
Balader mon spleen et m'étourdir est bon
Je pense à la fuite de tous mes rêves
Toi Marie qui voit du haut de ton donjon
Colonie de pantins de pauvres hères
L'âme éperdue plongée dans la confusion
Je t'en prie, sois là exauce mes prières
C'est bien ici-bas
Que j'ai voulu la guerre
Je rentre chez moi tu n'es pas là
Que suis-je sans toi
C'est bien ici-bas
Que j'ai voulu la liesse
Drôle de vie qui fait, pauvre de moi
Un pantin de bois
C'est comme un doux vent qui gémit et je plonge
Un à un mes yeux dans l'onde et la lumière
Partager mon spleen et m'étourdir est bon
Je pense à nos âmes qui s'élèvent
Toi Marie qui voit du haut de ton donjon
Combien je vacille, combien je peine
Je fais vœux de vie, vœux de contemplation
Exauce-moi oh j'existe pour qu'on m'aime
C'est bien ici-bas
Que j'ai voulu la guerre
Je rentre chez moi tu n'es pas là
Que suis-je sans toi?
C'est bien ici-bas
Que j'ai voulu la liesse
Drôle de vie qui fait, pauvre de moi
Un pantin de bois
C'est bien ici-bas
Que j'ai voulu la guerre
Je rentre chez moi tu n'es pas là
Que suis-je sans toi
C'est bien ici-bas
Que j'ai voulu la liesse
Drôle de vie qui fait, pauvre de moi
Un pantin de bois
C'est bien ici-bas
Que j'ai voulu la guerre
Je rentre chez moi tu n'es pas là
Que suis-je sans toi
C'est bien ici-bas
Que j'ai voulu la liesse
Drôle de vie qui fait, pauvre de moi
Un pantin de bois