Vous, que j'ai blessé, rhabillé tant aimé
Que j'ai construit, puis détruit comme toute ma vie
Anatole, je vous aime dans mon ennui.
Nous, souvent cachés, enfermés dans la nuit
Vous êtes si loin, puis si près de mes envies
Anatole, vous êtes mon infini.
À cause de vous, dans mes rêves les plus doux
Je vous idole comme un symbole.
À cause de vous, dans un délire si fou
Des mots survolent mon corps qui s'affole, Anatole.
Vous, que la raison ne délaisse jamais
Quand des mains frêles ne se serrent que de passage
Anatole, je vous trouve un peu trop sage.
Si bousculés par cette passion pressée
Je vous désole, je me console puis j'abandonne.
Anatole, votre indulgence m'emprisonne.
À cause de vous, dans mes rêves les plus doux
Je vous idole comme un symbole.
À cause de vous, dans un délire si fou
Des mots survolent mon corps qui s'affole.
À cause de vous, dans mes rêves les plus doux
Je vous idole comme un symbole.
À cause de vous, dans un délire si fou
Des mots survolent mon corps qui s'affole.