3.LES PIEDS NUS
Les pieds nus dans la terre, dans la boue quand il pleut. On glisse un peu sur la glaise, elle passe entre les doigts. Sur la neige c’est la même, c’est le froid, qui nous pique et nous brule là, sous la peau. Y’a du vent dans les arbres, y’a de l’air dans les bronches, les branches font rire ma fille, le soleil chaud sur nos tronches. Dans le poste sous la douche on en n’entend de grandes phrases compliquées. Les mêmes depuis bien longtemps, sous l’eau, seules les voix qui ont changé.
Les sensations sont belles et douces à présent. La nature tout en elle tout en force, nous remettra les pendules à l’heure... Parce que là ...Ce que sent mon amie, ce matin... C’est l’odeur du souffre
Je m’inquiète un peu trop Quand viendra demain. Je m’inquiète un peu trop Dans la vanille de Feyzin. Je m’inquiète un peu trop Pour les tiens et les miens. Je m’inquiète un peu trop... Demain sera chaud
Le banquier ne veut pas, la banquière ne veut plus. Le bitume est très chaud et la vie continue. Y a la terre qui s’en fout, de nos petits combats d’égos ! A deux doigts du reset... De la fin des sourires. Des compteurs à zéro !
La banquise se réchauffe, La banquière me sourit. Il me faudrait des shoes neuves...Le crédit sur l’envie. On va voter, voter, va, voter va ! On ira au moins pire. Nos poumons remplis d’air vicié. De pouvoir de fric et de cuir
Les sensations sont belles et douces à présent. La nature tout en elle tout en force, nous remettra les pendules à l’heure !
Je m’inquiète un peu trop Quand viendra demain. Je m’inquiète un peu trop Dans la vanille de Feyzin. Je m’inquiète un peu trop Et les tiens et les miens. Je m’inquiète un peu trop Dans ce qu’il nous reste de jardin
Je m’inquiète un peu trop Quand viendra demain. Je m’inquiète un peu trop Dans la vanille de Feyzin. Je m’inquiète un peu trop Et les tiens et les miens. Je m’inquiète un peu trop... Demain sera chaud
Pour Demain. Pour ma fille, Pour le courage qui vacille. Et au temps qu’on gaspille. Ces musées qu’on abîme. À Feyzin qu’on raffine, à l’espoir qui s’incline. Aux pépins aux épines
Je m’inquiète un peu trop Quand viendra demain. Je m’inquiète un peu trop Dans la vanille de Feyzin. Je m’inquiète un peu trop Et les tiens et les miens. Je m’inquiète un peu trop Dans ce qu’il nous reste de jardin
Je m’inquiète un peu trop Quand viendra demain. Je m’inquiète un peu trop Dans la vanille de Feyzin. Je m’inquiète un peu trop Et les tiens et les miens. Je m’inquiète un peu trop... Demain sera chaud
C’est pas comme si on ne savait pas, C est pas comme si on ne voyait pas. Fais pas semblant non. Demain sera chaud.