DE LEUR COTE
Voici la nuit qui entre en chacun de nous, voici le feu qui fait rompre le poux
Devant ces paires d’yeux assassines prêtent a bronzer la chair
Quand les voix seront noyer dans une pluie de fer
L’affront du silence à venir et puis se trouver là en plein milieu des « si j avais pu »
Surtout garder de quoi se refaire, voici la nuit qui entre en chacun de nous
Tous ceux qui n’ont pas eus de trêve, et à qui on a balancé du plomb dans les rêves
Tous les vaincus les fédérés, c’est pas pour dire mais je suis de leur coté…
C’est pas la mort, c’est presque pire ,à chaque fin de nous c’est l’esprit qu’on nous prend
Pour en faire un vieux souvenir, demande à la poussière
Ces gens là savent, faut croire, ce qui vient juste après la mémoire
Et qui dans la patrie du temps, efface tour à tour le peu de mot qui restait franc
Ces bons à rien suceurs de sang, qui cherchent à plaire toujours le canon devant…