2.0.13, Lacrim
Elle était jeune, innocente, si belle
Celle qui me disait : "Sors dans la rue et tu vas t'y perdre"
Elle voulait des enfants, de la foi, et jamais souffrir
En gros, tout c'que l'argent ne peux lui offrir !
Aujourd'hui, je m'en veux qu'elle ait vécu autant de frayeurs
Je serai jamais au top tant que son confort sera pas le meilleur
C'est plus qu'un équilibre, sur cette terre c'est un atout
Et quand la vague arrive pour que j'l'évite, et bah elle boit tout
Cette femme est irremplaçable rien ne pourra la combler
Elle était toujours de forme même pour se battre avec les condés (Nhar Sheitan)
Sur les chemins par quoi je passais, assez
Rien que d'y penser, j'ai le sang glacé !
Une famille décomposée, j'traîne à droite, à gauche
Treize ans, kidnappé par la rue
J’dors dans les caves et dans les gov’s
Plus t’es jeune et plus t’es con
J’prends un calibre et vide les cartouches
J'ne pense pas à ma mère qui jours et nuits me cherche partout
Plus tard je vais le payer, le mal que je t’ai fait Mama
Je ne pourrai pas l'oublier !
Les peurs et les perquises, cinq cent quatre-vingt fois le parloir
Et ça c'est pas l'état, personne est responsable a part moi
Elles sont plus que des reines, une pensée à toute les mères
Même si la tienne c'est la meilleure, au final c'est toute les mêmes
T'y peux rien c'est dans les gènes, jusqu'à la mort tu l'aimeras
La seule qui porte ses courses avec trois enfants dans les bras
Elle ne m'a jamais jugé malgré mes graves fautes
Je l'ai vu tant pleurer, le placard et les braquos
J'suis un homme il ne faut plus que tu pleures dorénavant
Les étoiles brilleront dans le ciel tant qu'il y aura des mamans
Elle m’a changé les couches, toute les couleurs elle a vu ma merde
Hechek j'tuerai pour elle et sans trembler, sur les yeux d'ma mère
Elle m’a jamais jugé, c'est à elle que j'dois ma vie
J'ai grandi, maintenant je la protège comme si c'est ma fille
Que la mort me touche avant toi, ça je l'ai prié
Ensemble j'ai des photos bébé, j'vois que tes yeux brillaient
Mon amour pour toi, tellement grand qu'il me fait peur
Si tu me quittes les balles toucheront tout le monde comme dans un flipper
Ouais, j'suis trop possessif, chérie cette femme c'est la mienne
Lorsque j’suis-t-agressif c’est la seule qui me fait khamem
Tu sais le temps va trop vite, nous sommes déjà condamnés
S'il te plait que tu l'aimes, dit lui 400.000 dans l’année
Elles sont plus que des reines, une pensée à toute les mères
Même si la tienne c'est la meilleure, au final c'est toute les mêmes
T'y peux rien c'est dans les gènes, jusqu'à la mort tu l'aimeras
La seule qui porte ses courses avec trois enfants dans les bras
Elle ne m'a jamais jugé malgré mes graves fautes
Je l'ai vu tant pleurer, le placard et les braquos
J'suis un homme il ne faut plus que tu pleures dorénavant
Les étoiles brilleront dans le ciel tant qu'il y aura des mamans
Des cœurs qui se déchirent, il paraît que c'est la nature
Une pensée à toute les mères de familles battues
Des bleus, des cicatrices, à celles qui souffrent en silence
Sourient devant les enfants, font preuve d'un courage hallucinant
Pour elle je serai poète
Poto t'auras beau être handicapé physique, ta mère te poussera dans la brouette
Et si t'a rien à manger, t'auras toujours son assiette
Couvre la bien d'une couverture quand elle fait la sieste
Elles sont plus que des reines, une pensée à toute les mères
Même si la tienne c'est la meilleure, au final c'est toute les mêmes
T'y peux rien c'est dans les gènes, jusqu'à la mort tu l'aimeras
La seule qui porte ses courses avec trois enfants dans les bras
Elle ne m'a jamais jugé malgré mes graves fautes
Je l'ai vu tant pleurer, le placard et les braquos
J'suis un homme il ne faut plus que tu pleures dorénavant
Les étoiles brilleront dans le ciel tant qu'il y aura des mamans
Ok, Lacrim
Les mères, plus que des reines