C’est une route qui se dessine
Là sous mes pas, sous mes yeux,
C’était mon dernier jour à l’usine
Dans la chaleur et le bruit, je n’ai vu que du feu,
Je veux marcher, ne plus m’arrêter
Qu’importe l’allure où je vais,
Je veux marcher, ne plus m’arrêter
Qu’à la faveur de la lune,
Depuis une heure, me suit ce chien
Il a l’air si tranquille,
Des lumières dansent, vacillent au loin,
J’ignorais alors qu’aussi près de ma ville,
Je pouvais marcher, ne plus m’arrêter
Qu’importe l’allure où je vais,
Je vais marcher, ne plus m’arrêter
Qu’à la faveur de la lune,
Des enfants nagent en file indienne,
Ils me saluent en souriant,
Une à une les idées reviennent
Doucement, je leur siffle de prendre le temps,
Je veux marcher, ne plus arrêter
Qu’importe l’allure ou le vent,
Juste marcher, ne plus arrêter
Qu’à la faveur de la lune.