Telle une bicoque a la dérive
Tu soignes ton mat de naufrage
Tes cales sont pleines de roses
De rhum et d’histoires camées
Les matines en zone de survie
On te revoit en vieux pane
Le sourcil qui électrise
Au premier pousse café
Tu vantes manille et ses trottoirs
Pleine de beautés
Que tous les ports sont faits
Pour y coucher
Devant les passages d’urbains
En sortie d’endimanchés
Tu dénigre 2,3 rupins
Histoire de ne pas trop flotter
Les banquises pourront bien fondre
Ça ne suffira pas a te calmer
Une vie de sens interdits
Nous rappellent que nous sommes
Des clandestins,
Des étrangers
Jolie louve