Paroles officielles de la chanson «Tarif C» : Oxmo Puccino

Paroles officielles de la chanson "Tarif C"

Les instructions sont claires et précises
Ramène ce taxi, va
Ton cash bronze à la frontière mexicaine
Après cette mission j’arrête, vive les week-ends
Le Uzi scotche la boîte de vitesse
Étant trop loin d’la ville
Si l’itinéraire était secret, qui me file?
Un tout-terrain squatte dans mon rétroviseur
Un choix s’impose: improviser ou préparer le gros viseur
Mieux vaut secourir une auto-stoppeuse
Qu'une auto stoppée, vide, en panne et en plein désert
Ils sont deux, le chauffeur sort, le passager couvre en une deux
Le coffre de mon taxi est ouvert, le colis est lourd
Messieurs, please puis-je vous aider?
J’étais aller pisser

Baisse ta main, si tu savais dans ce taxi
Tu crierais de peur, tu viderais ta vessie
Le contrat est sur toi tu dois partir ainsi
Négocie pas (pa!) ainsi soit-il ça vaut (pa pa!)

Une balle pour celui de gauche, le second meurt de peur
Les sentiments, j’en ai selon mon humeur
Saperlipopette, soudain l’paquet m’appelle
Je charge les victimes, les sacs saignent, ils respirent
Un pied d’enfant dépasse du sachet
Ma découverte est impossible, ma peine mal cachée dans mes bras
T’as reconnu mon fils, ma raison d’vivre
Ma punition doit s’accomplir sur chaque complice
Tu peux te faire un visa, changer de visage
Tu vivras jamais assez pour savoir qui te visa
Au froc mon Beretta dans mes poches mes deux Glocks
Dans mon sac assez d’C4 pour que la mer s’écarte
Ils sont dans la mouise
Quelque dix grenades, j’allais oublier mon Uzi
Parti, bombarde, bombarde
La vengeance est un plan qui se mange chaud
Danger, à l’abri mon bambino
Retour à la case départ, le boss et moi faut qu’on parle
Sans tarder

Baisse ta main, si tu savais dans ce taxi
Tu crierais de peur, tu viderais ta vessie
Le contrat est sur toi tu dois partir ainsi
Négocie pas (pa!) ainsi soit-il ça vaut (pa pa!)

Juste assez d’essence, l’ascenseur explose
Dans l’noir sans boussole, en sous-sol, j’explore
À l’aise comme si j’avais fait c’plan
Voici la chambre du chef de mon ex-clan
Et vlan, j’défonce la porte, m’enfonce l’épaule
C’est là que foncent, des bullrots
Des bulldogs et rottweilers, est-ce mon heure?
Tous morts
Une gâchette à chaque doigt, bam!
Sors du placard serpillière, pas le temps d’faire ton sac
Ce métal sur ton front sera le dernier contact

Baisse ta main, si tu savais dans ce taxi
Tu crierais de peur, tu viderais ta vessie
Le contrat est sur toi tu dois partir ainsi
Négocie pas (pa!) ainsi soit-il ça vaut (pa pa!)