Les bateaux vont, les bateaux viennent
Avec le flux et le reflux
Et comme les amours humaines
Un jour ils ne reviennent plus
Le vent du large les emmène vers des rivages inconnus
Vers les grandes îles lointaines
D’où personne n'est revenu
Comme une goèlette blanche
Notre amour filait sous le vent
Comme une goèlette penché
Il a sombré tout doucement
Les bateaux vont
Les bateaux viennent
Avec le flux et le reflux
Et comme les amours humaines
Un jours ils ne reviennent plus.
Les équipages les capitaines
Se sont perdus dans l'horizon
Et le vent du soir ne ramène que les épaves de leurs chansons
Peut-on retenir à la rive
Les voiles gonflées du désir
De s'en aller à la dérive
Et les amours qui veulent partir
Les bateaux vont, les bateaux viennent
Avec le flux et le reflux
Et comme les amours humaines
Un jour ils ne reviennent plus
Les bateaux vont, les bateaux viennent
Les amours viennent et puis s'en vont.