On s'aime, on s'aime
On se rêve longtemps pour sortir de l'enfance
On se cherche du coeur bien avant des yeux
On se rencontre enfin au hasard d'une danse
On se presse les doigts et l'on se trouve heureux
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
On se retrouve ému et rougissant encore
Au creux des draps froissés par la première nuit
On jure de passer ensemble chaqu'aurore
On jure de rester ensemble pour la vie
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
Et quand au fil des jours sont passés les orages
On se souvient encore qu'on a rien oublié
On se déchire, on pleure, on se remue ménage
Mais les jours gris s'arrachent au calendrier.
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
On reste au coin du feu dans la douce chaleur
Pour essayer de mieux se protéger du froid qui tombe sur nos jours
Et pour retarder l'heure où l'on va se quitter pour la première fois.
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me
On s'ai-ai-me, on s'ai-ai-me