Sur le quai qui sent le poisson
Chaque matin la fière Yvonne
Vient dire au revoir en Breton
A son mari qu’elle affectionne.
Il la serre dans ses grands bras
On croirait qu’il va l’étouffer
Puis elle crie dans son patois
Secouant son mouchoir de Cholet
KENAVO KENAVO KENAVO
A ce soir mon grand scaphandrier
KENAVO KENAVO KENAVO
Pense à moi dans les fonds irisés
Dans tes voyages aquatiques au royaume des maquereaux
Fuis les sirènes sympathiques et surveille bien to tuyau
KENAVO KENAVO KENAVO
A ce soir mon grand scaphandrier
KENAVO KENAVO KENAVO
Viens plonger dans mes profondeurs.
Sur le quai qui sent le poisson chaque soir la fidèle Yvonne
Guette le large et l’horizon et jusqu’à la coiffe elle frissonne
Mais quand ils rentrent à la maison
Au pied du lit comme il est doux de voir leurs deux combinaisons de nylon et de caoutchouc
KENAVO KENAVO KENAVO
Bonne nuit mon grand scaphandrier
KENAVO KENAVO KENAVO
Cette nuit encore je vais rêver
Que tu es mon pilleur d’épaves
Armé de ton grand chalumeau
Que tu es de tous le plus brave
En bras au bout de ton tuyau
KENAVO KENAVO KENAVO
Bonne nuit mon grand scaphandrier
KENAVO KENAVO KENAVO
Viens plonger dans mes profondeurs.