Y a des montagnes qui pleurent
Des cascades innocentes
Et moi qui ne dis rien
Devant tes yeux qui mentent
J’ai des envies de pluies violentes
Dont tu n’verrais jamais une goutte
D’être la faille ou bien l’absente
Mais tu me parles et je t’écoute
Il fait si beau ailleurs
Quand l’amour est en route
Et qu’il tutoie les heures
En effeuillant le doute
Ici c’est un drôle de désert
J’entends juste mon cœur qui bat
Tout seul comme un piteux hiver
Et je comprends qu’on n’en veuille pas
Mais tu t’en vas
Mais tu t’en vas
Y des vallées où dorment
Des anges aux reflets bleus
Mais qu’un amour s’en aille
Et je renonce à Dieu
J’ai des envies de magie noire
Dont tu n’as pas le moindre doute
D’être sans faille et sans mémoire
Mais je suis là et je t’écoute
Quand les soleils t’appellent
Tu ne peux pas savoir
Qu’en te brûlant les ailes
Tu peux briser l’espoir
Ici la terre est sans attrait
Mais elle est libre, on peut l’aimer
Et tu t’apprêtes à la quitter
Comme un amour quand il se tait
Mais tu t’en vas ... Mais tu t’en vas
Toutes mes histoires d’avant
De quand j’étais sans roi
Me parlaient d’un amant
Mais pas d’amour sans toi
J’ai pas envie de tes combats
Je voudrais bien changer ta route
Mais je suis là le cœur qui bat
Qui t’entend plus, mais qui t’écoute
Où s’en vont les mirages
Quand ils ont disparu ?
Qui les tiendra en cage
Pour qu’on ne les voit plus ?
Moi qui ne suis que d’ici
Je sais que c’est la nuit qui vient
Avec ses ombres et puis ses gris
Et quelque chose de moi en moins
Mais tu t’en vas .. . Mais tu t’en vas