Dans la vitre
Où je me vois
C’est le même jour qu’hier, et toujours le même endroit
J’en sais déjà la suite
Je l’ai déjà vécu cent fois
Des affiches sur les murs
Font rêver d’un ailleurs
Surgi d’un Magritte, avec ses plages de couleurs,
Tout en douceur
Pour m’évader
Mais je redescends sur terre
Et je n’entends plus la musique
Les voiliers partis en mer
S’échouent sur les murs de briques
Noircit le ciel
Sous les tunnels
Comme dans un train qui m’emmène nulle part
J’regarde au loin passer les quais de gare
Je voudrais m’arrêter
Trouver où me poser
Choisir moi-même où larguer les amarres
Car tous les trains nous emmènent quelque part
C’est pour quelqu’un ou pour changer d’histoire
Mais pas se résigner
Jamais s’habituer
Je veux tout vivre avant qu’il soit trop tard
Anonyme
Voire transparente
Au beau milieu des autres, en étant toujours absente,
À quoi encore ça rime
De vouloir remonter la pente
De se battre et s’imposer
Jamais être en première ligne
Ou pire cesser de rêver
Du destin qu’on s’imagine
Sans espérer
Attendre un signe
Comme dans un train qui m’emmène nulle part
J’regarde au loin passer les quais de gare
Je voudrais m’arrêter
Trouver où me poser
Choisir moi-même où larguer les amarres
Car tous les trains nous emmènent quelque part
C’est pour quelqu’un ou pour changer d’histoire
Mais pas se résigner
Jamais s’habituer
Je veux tout vivre avant qu’il soit trop tard
Y'a pas de train
Sans nouveau départ
Ni d’autres routes à suivre
Je veux le croire
Y'a pas de chemin
Qu’on fait par hasard
Choisir moi-même où larguer les amarres
Car tous les trains nous emmènent quelque part
C’est pour quelqu’un ou pour changer d’histoire
Mais pas se résigner
Jamais s’habituer
Je veux tout vivre avant qu’il soit trop tard
Je veux le croire
Y'a pas de chemin
Qu’on fait par hasard
Mais pas se résigner
Jamais s’habituer
Je veux tout vivre avant qu’il soit trop tard