Aux plus belles heures de la nuit, à bout de souffle elle échappe aux sirènes de police
Au travers des ruelles de velours, travestie, elle danse, elle déambule, jusques au fond de longs et crasseux couloirs
Et, un genou à terre, elle se cogne le reflet aux vitrines, le sourire aux lèvres elle clappe des mains
A la gloire perdue de ses gamines, bercée d'effluves tropicales
Et le ciel se dégage, et les vents les emportent
Une lumière se penche, sur Amsterdam
Ô le ciel se dégage, les amours se flinguent,
Le soleil en plein visage, à Amsterdam
Aux plus belles heures de la nuit, à bout de souffle elle échappe aux rumeurs des dortoirs
Elle balaie d'une main les allumeuses, et dérivant
Elle se cogne le reflet aux vitrines, elle crie l'espoir de Dickinson
Près de toi je me suis endormi, bercé d'effluves de jasmin
Et le ciel se dégage, et les vents les emportent
Une lumière se penche, sur Amsterdam
Ô le ciel se dégage, les amours se flinguent,
Le soleil en plein visage, à Amsterdam
Aux plus belles heures de la nuit, à bout de souffle elle échappe aux sirènes de police
Au travers des ruelles de velours, travestie, elle danse, elle déambule, jusques au fond de longs et crasseux couloirs
Tutti Frutti, confettis, de grâce et de panache elle s'enivre, aux heures où on s'aime à en mourir
Cachés sous les lits, un couteau dans l'oreiller, la peur au ventre au fond du dortoir
Son écorce s'effrite, un genou à terre elle balaie d'une main les rumeurs et les allumeuses,
Les allumeuses et les allumés qui les suivent, ces allumés qui, sur son ventre, récoltent ce qu'ils ont semé