D’avoir passé des nuits blanches à rêver
Ce que les contes de fées vous laissent imaginer
D’avoir perdu son enfance dans la rue
Des illusions déçues, passer inaperçu
D’être tombé plus bas que la poussière
Et à la terre entière, en vouloir puis se taire
D’avoir laissé jusqu’à sa dignité
Sans plus rien demander qu’on vienne vous achever
Et un jour, une femme
Dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules, comme elle porte le monde
Et jusqu’à bout de force
Recouvre de son écorce, vos plaies les plus profondes
Puis un jour, une femme
Met sa main dans la vôtre pour vous parler d’un autre
Parce qu’elle porte le monde
Et jusqu’au bout d’elle même
Vous prouve qu’elle vous aime
Par l’amour qu’elle inonde
Jour après jour vous redonne confiance
De toute sa patience vous remet debout
R’trouver en soi, un avenir peut-être
Et surtout l’envie d’être, ce qu’elle attend de vous
Et un jour, une femme
Dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde
Et jusqu’à bout de force, recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes…
Vos plaies les plus profondes…
Et un jour cette femme, met sa main dans la vôtre
Pour vous parler d’un autre, parce qu’elle porte le monde
Et jusqu’au bout d’elle même, vous prouve qu’elle vous aime
Par l’amour qu’elle inonde…
Par l’amour qu’elle inonde…
Et un jour, cette femme, dont le regard vous touche
Porte jusqu’à sa bouche, le front d’un petit monde
Et jusqu’au bout de soi, lui donne tout ce qu’elle a
Chaque pas, chaque seconde, jusqu’au bout du monde
Jusqu’au bout du monde