Du haut de tes talons de glace, tu danses et tu t'éclipses, tu traces, ta route, dans ton blouson dégueulasse
Les mains hautes, tendues sans réponse, se creusent sans espoir, sans l'once, d'un lendemain qui pourrait dire je t'aime, et qui pourrait parfois même, te dire que tout est bon
Moïra Gynt, dans tes baskets défoncées, tes vêtements de prêt à porter, c'est dans mon coeur que j'aimerais te porter.
Moïra Gynt, le vent dans tes cheveux défaits, tu t'es dissimulée vers un ailleurs
Où j'imagine tes lèvres grisées de rancoeur, de n'avoir pu effleurer les miennes
Où je rêve que tu n'as plus peur, et que l'on découvre ensemble les rues de Sienne
J'espère partager ta tendre mélancolie, mes jours sont de marbre, bien plus noirs et tristes que mes nuits.
La pluie sourde et déluvienne, abime cette scène, je me jette dans la Seine, je me jette dans la Seine
Métaphore d'un laisser pour compte, qui va et vient, ne fait que passer, car oui l'amour se défile et défile, il nous casse la gueule sans trop de difficulté
Moïra Gynt, dans tes baskets défoncées, tes vêtements de prêt à porter, c'est dans mon coeur que j'aimerais te porter.
Moïra Gynt, tu t'es dissimulée, barrée, cassée, envolée et je n'attendrai pas, je rentre dans les ordres.