Paroles officielles de la chanson «Molitg» :

Paroles officielles de la chanson "Molitg"

La lumière blanche, droite et cassante, dresse les collines avoisinantes, m’isolant dans un paradis et sa nonchalance raidie.
Quelques cris rêvés de l’été s’échappent, insoumis, des pêchers dont il ne reste que troncs et branches qui d’infortune se déhanchent.
Il fait froid, ça sent bon le bois, flambée de chêne fumant des toits,
L’exubérance de nos juillets compte les jours au chaud douillet.
Comme en été, même en hiver, ici ne fonctionne SFR qu’en se tenant bien droit debout, dehors, face au Mont Canigou.
Je rentre, j’ai froid, je vais écrire, ça sent le bouillon qu’on fait cuire,
Le touron de miel et d’amandes réveille quelques passions gourmandes.
Si je rompais la valse lente du feu croquant qui s’impatiente, ma soeur se plaindrait d’un frisson ou d’un grognement polisson.
C’est un vrai Noël catalan qui roule les « r » en rigolant, surtout quand madame Argelès apporte un bon plat qu’elle nous laisse.
L’oiseau mort est à la poubelle pas d’enterrement, rien de cruel.
Au clocher tintent sept heures sereines, on dîne ce soir chez les Mergen.