Lesté de mes dollars
Je tournai les talons
Et puis, par hasard, sur l'autoroute
Quittant Frisco pour d'autres horizons
Je tombai sur ce Snack Bar
Vieux et déglingué comme moi
Alors je l'ai racheté et posé mes valises pour de bon
Et pour de bon, il y était Ranieri
Au milieu de ses affiches
De ses coupures de presse jaunies
Il vivait dans le souvenir d'une gloire passée
D'une gloire éphémère
Qu'il n'avait fait qu'effleurer
Du bout de son swing
Du bout de son crochet