Petite parisienne, les cheveux au vent
Foule les quais de seine tout en déhanchement
Badots sur son passage
Sans souci de son âge
Se retournent en imaginant
Une petite bombe à retardement
Et qui s’avance en tongs à contre-courant
Elle taquine les âmes
Embarrasse ses dames
Est-ce bien convenable, non
Et le loup qui dort
Sous le pont des arts
Attendra son heure
Attendra ce soir
Petit bourgeon d’été comme file le temps
Quand on se laisse dorer sous les regards brûlants
La nuit dans les parages
J’en connais de sauvages
Agiraient sans ménagement
Comme on est à ton âge
Sage comme une image
Oh, ce serait dommage, non ?