Huguette, j’te déteste
Tu m’as fait souffrir
Tant et tant et tant de fois
J’ai failli mourir
De ne pas avoir pu dire
Les mots pour te retenir
Et passer tant de nuits sans toi ah ah ah
Huguette, j’te déteste
Tu m’as toujours pris
Pour un fou ouhouhouh
Et combien de nuits
Tu partis sans un regard
Peut-être un mais dans le noir
Je voyais pas trop je l’avoue
Toutes mes chemises
Gardent à jamais
La marque grise
De notre si jolie vie tous les deux
Et tes valises
Qu’on se le dise
C’est moi qui les porte
Sous les yeux – eu –eu …
Huguette, j’te déteste
Mais j’ai envie de croire
Que tu m’aimes (encore un peu)
Mais quel désespoir
Quand tu peux faire les yeux doux
À tous les autres matous
Reviens je ne suis plus le mê- ê- ê- me…
Huguette, j’te déteste
Pour te retenir
Je ferai « miaou »
Mais tu as dû fuir
Pour retrouver tes amis
Sur tous les toits de Paris
Sans te soucier que je sois jaloux
Toutes mes serviettes
Gardent à jamais
La trace discrète
De ton parfum comme quand tu t’y lovais
Ta p’tite assiette
Est toujours prête
Au cas où tu reviendredrais
Solo
Huguette, j’te déteste
Tu as fait de ma vie
Un enfer
Et je peux en faire
Un peu trop parfois
Car je suis un homme
Et tu n’es qu’un chat…