Au bout d’mes jours, j’sais pas pourquoi
Je recompte mes amours tout bas
Les hommes qui ont frôlé ma vie
Un p’tit au revoir et merci
Je m’aperçois, pas par hasard
Ils sont l’écume de ma mémoire
Une particule du temps qui va
Une étoile qui sonne le glas
C’était d’l’amour, peut-être pas
D’la tendresse malgré moi
C’était tout s’dire sans dégâts
C’était croire que jamais on n’se regrettera
Mais c’était jamais le
Paradis, même pour toi
Menteur et voleur de moi
Le mépris qui me laisse coi’te
La peur et le vide c’est çà
J’t’aurais passé par la
Guillotine même la sécotine
N’aurait pas raison de toi
J’étais contente de voir ta vie
Glisser lentement sur moi
Les amants jetés et retrouvés
Je les ai toujours aimés
Les mots qui coupent comme des rasoirs
Cruauté de ma mémoire
C’est pas difficile de dire des mots
Des mots, des démons fatals
Je voulais trouver un bourreau
Qui sait quand le feu fait mal
C’est pas d’l’amour, pas cette fois
D’la tendresse de Mardi gras
C’était tout s’dire mais voilà
On n’a jamais pu croire à notre blague au doigt
Mais c’était jamais le
Paradis, même pour toi
Menteur et voleur de nous
Le mépris qui me laisse coi’te
La peur et le vide c’est nous
J’t’aurais passé par la
Guillotine même la sécotine
N’aurait pas raison de toi
J’étais contente de voir ta vie
Glisser lentement sur moi
C’était d’l’amour, peut-être pas
D’la tendresse en tout cas
C’était tout s’dire sans dégâts
C’était mentir à l’âme qui s’en va
Mais c’était jamais le
Paradis, même pour toi
Menteur et voleur de moi
Le mépris qui me laisse coi’te
L’horreur et le vide c’est ça
J’t’aurais passé par la
Guillotine même la sécotine
N’aurait pas raison de toi
J’étais contente de voir ta vie
Glisser lentement sur moi