Les Meurtrissures De L’Exil
Choisit-on un jour la déchirure
La croix trop lourde à porter
Mon ombre tombe sur mes blessures
Je passe dessus sans l’effleurer
Les meurtrissures de l’exil
Plaie béante, sanglante et noire
Mon cœur reste au fond de l’asile
Qui a bercé mon désespoir
Les meurtrissures de l’exil
Plus de sens, plus de sensations
Je marche seul sur un fil
Insensible à bout d’émotions
Quand partir est la seule issue
Pour faire taire tous les regrets
Quand l’exil est l’unique vue
Pour effacer tout les péchés
Errant au milieu de nulle part
Ne sachant ou mes pas me mènent
Fantôme au teint blafard
Traînant le poids de mes chaînes
La solitude, l’errance
La torture, l’absence
La solitude, l’errance
La torture, l’absence
Les meurtrissures de l’exil
Blessures suintantes et dérisoires
Tant de mots de phrases inutiles
Qui ne me ramènent aucun espoir
Les meurtrissures de l’exil
Les limbes, deux mondes en transition
Perdu dans cet enfer immobile
L’âme en totale démolition
Quand partir est la seule issue
Pour faire taire tous les regrets
Quand l’exil est l’unique vue
Pour effacer tout les péchés
Attendre et voir le temps passer
De l’amertume aux regrets
Panser ses plaies, tel un loup
Que la solitude rend fou
Mais qui connaît la vérité
Juste regarder son sang couler
Comme les souvenirs du passé
Et n’en avoir comme autre goût
Que celui d’aimer à genoux
Et de mourir les baissés
Les meurtrissures de l’exil
Plaie béante, sanglante et noire
Mon cœur reste au fond de l’asile
Qui a bercé mon désespoir
Les meurtrissures de l’exil
Plus de sens, plus de sensations
Je marche seul sur un fil
Insensible à bout d’émotions
Les meurtrissures de l’exil
Blessures suintantes et dérisoires
Tant de mots de phrases inutiles
Qui ne me ramènent aucun espoir
Les meurtrissures de l’exil
Les limbes, deux mondes en transition
Perdu dans cet enfer immobile
L’âme en totale démolition
Je te fuis, dans le noir
Je me fuis sans espoir
Je te fuis, dans le noir
Je me fuis, sans espoir