Je sais le temps s’évanouit
Et nos visages sont les témoins
Surtout le mien
Tu sais j’ai plus peur du brouillard
Qui se dresse maintenant devant nous
Si l’arbre penche comme un vieillard
On sait y a autre chose que du noir
Il reste tant à contempler
Et puis tes yeux comme un miroir de notre passé
Lorsque viendra l’instant suprême
Lorsque viendra l’instant suprême
On s’aime
Sans jamais vraiment en parler
Sans jamais se le demander
On s’aime
Comme une habitude à combler
Comme des enfants à consoler
On traine
A récolter tout ce que tu m’aimes
A récolter tout ce que je t’aime
A récolter tout ce qu’on s’aime
Alors que notre ciel se voile
Ne serait il pas idéal
De reconnaître qu’on a eu tort
Qu’on est peut être pas les plus forts
Même si on a fait des efforts
Pour réanimer notre étoile
Et si on ne se dit plus les choses
Les mots pourtant métamorphosent le noir en or
Lorsque viendra l’instant suprême
Et il viendra l’instant suprême
On s’aime
Sans jamais vraiment en parler
Sans jamais se le demander
On s’aime
Comme une habitude à combler
Comme des enfants à consoler
On traine
A récolter tout ce que tu m’aimes
A récolter tout ce que je t’aime
A récolter tout ce qu’on s’aime
Ad lib…