Aya, quand le jour s’endort
C’est loin que tu regardes
Aya, la montagne dehors
N’est infranchissable
Que pour ceux, qui ont perdu leurs âmes
Aya, l’odeur indolore
De la poudre et des bars
Aya, quand tout te dévore
Dans le là-bas tu t’égares
T’évapore…
Aya, au fond des amphores
Danse les gyrophares
Aya, la ville est sonore
Et chante ton départ…
Aya, quand le jour s’endort
C’est loin que tu regardes
Aya, la montagne dehors
N’est infranchissable
Que pour ceux, qui ont perdu leurs âmes
Aya, de ta vie colore
Des millards de phares
Aya, au plus près du bord
Au plus près du hasard…