Le temps passe
Les jours, les nuits s’enchaînent
Sable et pépites s’entassent
L’orpailleur est en veille
Je me lasse
Sous l’ombre des nuages
Tu m’retiens dans ta cage
Comme un marchand d’sommeil
Je pourrais m’enfuir loin d’ici
Mais l’geolier m’l’interdit
Tes critiques font écho
Tu m'tapes sur les nerfs
Le ton de ton égo
Vire jamais au clair
Ma vie dans un étau
A jamais voir la mer
C’est pas trop mon crédo
Moi ça m’désespère
Moi je rêve
D’une maison à ciel ouvert
De danser dans le désert
De routes vers l’inconnu
Moi je crève
D’envie de grands décors
A contempler dès l’aurore
Jusqu’à c’qu’on n’y voit plus
Tu veux pas sonner l’hallali ?
J’te laisse tout c’est promis