La nuit ma rue s’éteint
Elle ressemble à ses soeurs, Marie, Mais seulement quelques
Heures, Et puis ma rue demain,
Reprendra ses couleurs,
La couleur des parpaings, demain La nuit ma rue s’éteint,
Se fusille en plein vol,
Goutant la puissance de l’alcool, On le redoutait bien,
Je rêverais qu’elle soit folle
Et m’embarquerais soudain, demain La nuit ma rue s’éteint,
Et transpire l’amertume,
L’amour crashé sur le bitume,
La froideur de son teint,
Putain qu’es-ce que je fume,
Je m’emmerde à la fin, alors...
J’aime plus trop ça, Tirons nous de là, J’aime plus trop ça,
Tirons nous ce soir
La nuit ma rue vacille,
D’un feedback éclatant,
Paris me nargue au premier rang,
Je reste dans la file,
A regarder les gens qui marchent sur un fil, soudain, La nuit ma rue
S’éteint,
Des pistons gasoline,
Partis actionner les sourdines,
Plus d’odeur ni parfum,
Ai-je grandi sans racine ?
Ai-je grandi sans racine alors...
J’aime plus trop ça, Tirons nous de là, J’aime plus trop ça,
Tirons nous ce soir
La nuit ma rue se meurt
Elle ressemble à ses soeurs, Marie, J’en crève pour quelques
Heures, Le regard incertain,
Je l’ai juré trop de fois,
On peut pas rester là, aller,
La nuit ma rue se meurt,
Se fusille en plein vol,
Goutant la puissance de l’alcool, On le redoutait bien,
Je rêverais qu’elle soit folle
Et m’embarquerais soudain, demain La nuit ma rue se meurt,
Et transpire l’amertume,
L’amour crashé sur le bitume,
La froideur de son tein,
Putain qu’es-ce que je fume,
Je m’emmerde à la fin, alors...
J’aime plus trop ça, Tirons nous de là, J’aime plus trop ça,
Tirons nous ce soir