Quand tu t’hérisses je gonfle mes harmoniques
Mon iris glisse sur le sentier des poussières syllabiques
Dans une onde à la force tellurique je déforme mon spencer
En te fixant mes sourcils gonflés par la sueur
Sans rictus le chant des cactus nous épie
Deux divins Spartacus sans cursus ni répit
Il n’y a plus de mécanique céleste plus de marée plus de courant
Plus de nuit plus de naissance plus de mourant
Totem et tabou x 2
Juste moi contre le maître de Solaris
Je jette un dernier regard sur ma fleur de lys
Et je gronde d’un pouvoir qui vous échappe
Ma lumière emplit l’espace déjà ton pied dérape
C’est le dernier combat la dernière pierre d’un guerre liquide
Entre Jéhovah et son fils dans un duel fratricide
Sens-tu l’air comme déjà il semble moins amer
C’est sans colère que je te dis « c’est fini père »
Totem et tabou Totem et tabou
Le désert se ride les dunes deviennent pâles
L’océan se fige les salives se ravalent
Palpable chez les sapiens la tension se ressent
Sans cri ni son ton vide s’étire en m’aveuglant
Les mâchoires crispées dans un arrière plan bleuet
Tes prêtres n’auront plus de bouche puisque les livres saints seront muets
Tes mots ne raisonnent plus les parois n’ont plus d’écho
Il en a fallut des bévues pour que tu n’aies plus ton halo
Totem et tabou Totem et tabou
Je te terrasse en un éclair là où tu poses genoux à terre
Les hommes en feront un sanctuaire pour des millénaires
Pour chaque âme il faudra vous reconstruire
Sous chaque arbre vous devrez vous réunir
C’est chaque étoile qu’il faudra renommer
Chaque souvenir qu’il faudra pardonner
Ta dépouille se disperse enfin dans toute l’humanité
Ainsi tes petites créatures pourront peut-être évoluer
Totem et tabou Totem et tabou